Malgré 65% d’avis négatifs, le gouvernement français autorise le massacre de centaines de milliers d’animaux sauvages
Malgré 65% d’avis négatifs, le gouvernement français autorise le massacre de centaines de milliers d’animaux sauvages
Un article La Relève et la Peste du 12 juillet 2019 - Laurie Debove
Les associations de la protection de l’environnement dénoncent le rôle des « chasseurs qui mènent la danse dans ces classements pour 99 % des cas ».
Récemment, le gouvernement français lançait une consultation publique pour recueillir l’avis de la population sur l’extermination de centaines de milliers d’animaux au cours des trois prochaines années. Alertés par l’effondrement du nombre d’espèces vivantes, de nombreux citoyen-ne-s s’étaient mobilisés pour protester contre cet arrêté. Malgré 65 % d’avis négatifs émis sur la consultation, le gouvernement a quand même décidé d’autoriser le massacre.
Adieu renard, corbeau, pie, geai, étourneau, putois…
Renard, corbeau, pie, geai, étourneau, putois ou encore belette sont désormais la cible légale de toutes les personnes considérant qu’ils auraient causé des dégâts. L’arrêté listant les espèces que l’on pourra tuer durant les trois prochaines années, même en-dehors de la période de chasse, a été validé par le gouvernement malgré un refus majoritaire de la population interrogée lors d’une consultation publique.
En 3 semaines, cette dernière a recueilli 53 853 contributions, « ce qui en fait une participation très soutenue » selon le gouvernement. 65 % des participants se sont prononcés contre l’arrêté, et pour la préservation des animaux, pour les mêmes raisons que le précédent arrêté émis en 2015.
« Avec une telle mobilisation citoyenne pour arrêter totalement tous ces abattages, on est vraiment déçus. On espérait une évolution par rapport à l’ancien arrêté alors qu’il n’y a eu aucune avancée : même nombre d’espèces qui seront tuées, mêmes modes de destruction. Quelques espèces ont été retirées dans certains départements et il y a tout petit encadrement autour du déterrage du renard, mais ce n’est rien par rapport à ce qu’ils auraient pu faire. » déplore Ariane Ambrosini, Juriste pour l’ASPAS, à La Relève et La Peste
Pour les associations environnementales qui se sont mobilisés contre l’arrêté, le problème de base de cette réglementation est la procédure de classement des espèces concernées. Tous les 3 ans, une commission se réunit dans chaque département où chacun peut lister les dégâts qui auraient été causés par certains animaux. Seulement, ces fiches anonymes ne font l’objet d’aucune vérification, même pour aider certains agriculteurs ou citoyens qui seraient concernés par une cohabitation difficile avec les animaux.
D'où l'intérêt d'avoir consulté la population.....
...et puis, les beaux discours écolos... il faut sauver la biodiversité !!
Mais, non ! chez nous en France, c'est toujours plus de massacre d'animaux et toujours plus de béton et de goudron !!
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